15 octobre 2008

Tous contre le cancer du sein !

Octobre est un mois… rose - le mois international de lutte contre le cancer du sein ! Avec une pensée émue pour celles et ceux qui ont connu cette maladie, personnellement ou chez les proches, ce blogzine s’associe avec conviction à cette action !
Mais est-ce que ça sert d’essayer de lutter contre un cancer ? OUI ! Même si le cancer du sein est le cancer féminin le plus fréquent dans nos sociétés développées, il n’est pas forcément ni une fatalité, ni une condamnation à mort !
D’abord il y a des choses à faire pour essayer de l’éviter. Pour ça on a déjà des moyens médicaux. Une prévention reposant sur des mammographies tous les deux ans est conseillée à toutes les femmes à partir de 50 ans. Ces contrôles réguliers permettent de détecter toute grosseur dans les seins tôt, à des stades qui se soignent aujourd’hui avec un succès très importants. Ce dépistage de masse a démontré son efficacité. Il est vivement conseillé à toutes les femmes.
Peut-on faire encore plus pour diminuer son risque de développer ce caner ? « Oui » ont répondu les spécialistes lors du récent congrès de l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC). Une hygiène de vie seine a des effets protecteurs. Il a ainsi été démontré que une baisse de risque d’environ 10% peut être obtenue si on :
  • baisse notre poids corporel de 5 kg
  • adopte une alimentation plus pauvre en graisses
  • diminue notre consommation d’alcool.
L’allaitement, s’il dure plusieurs mois, semble aussi avoir un effet bénéfique. Il ne s’agit pas des effets majeurs, mais une somme d’effets mineurs a déjà son intérêt ! Par ailleurs, des traitements préventifs sont aussi à l’étude.
Et en cas de cancers héréditaires ? La situation est alors plus sérieuse, mais là aussi des avancées ont été faites. On sait mieux repérer les femmes à risque et on peut leur proposer des traitements préventifs.
Enfin, même si un problème se manifeste, la bataille n’est pas perdue ! Plus tôt on fait le diagnostique et plus tôt on le soigne, mieux c’est ! Tout changement dans les aspects de votre poitrine, toute grosseur au sein ou à l’aisselle, toute modification de la forme ou de la taille du sein, tout écoulement du mamelon ou changement de la peu ou de la sensibilité de sein et de l’aréole doivent vous pousser à consulter, et RAPIDEMENT. Ne faites pas l’autruche ! Ne laissez pas vos proches la faire, non plus ! Les examens vérifieront s’il s’agit d’un problème malin ou non (80% des grosseurs aux seins ne sont bénignes !). Si c’est nécessaire, un traitement sera proposé. De plus en plus personnalisés, ces traitements sont aujourd’hui devenus très performants, tout en limitant mieux des effets secondaires. Le traitement du cancer du sein est rentré dans une nouvelle ère, moins pénible. Les soignants sont plus sensibles aux souffrances physiques et psychiques des patientes, et ça aide aussi à rendre le traitement plus facile à vivre.
Alors au-delà de se parer d’un petit ruban rose, profitez de ce mois d’octobre pour agir vraiment contre cette maladie. Prenez le rendez-vous pour votre mammographie, parlez-en avec vos amies, poussez les réticentes à consulter, participez aux actions en faveur de la recherche, prenez des nouvelles des femmes qui ont eu cette maladie, pensez à celles qui en sont parties… Ne restez pas indifférentes, la vie passe si vite !

http://www.cancerdusein.org/cds/
http://www.europadonna.fr/

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Anorexie, Boulimie, Cancer du sein, Dépression…
Une nouvelle approche « le Pilates »

Conférence-débat animée par Marc Letteri, professeur de Pilates et Sylvain Franchot, kinésithérapeute et ostéopathe.

Le 18 décembre 2008 à 10h30 au Club de la Presse
(1, place du nombre d’or à Montpellier)

La réputation des effets sur la santé de la méthode Pilates nait avec la méthode elle-même à la fin de la première guerre mondiale.
En effet, à cette époque Joseph Pilates, allemand immigré en Angleterre et interné dans un camp, enseigna des exercices très particuliers qu’il avait lui même créé, à ses compagnons d’infortune.
L’histoire dit qu’aucun d’eux ne fut atteint par la terrible épidémie de grippe espagnole qui fit des millions de mort en Europe en 1917.

Promouvoir la dimension préventive et thérapeutique de l’activité physique
« L’activité physique régulière est un déterminant majeur de l’état de santé des individus et des populations à tous les âges de la vie », conclue l’expertise collective de l’ISERM, présentée le 1er avril 2008 et réalisée à la demande du ministère de la Santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative.
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Mieux vaut prévenir que guérir !
Aujourd’hui, il est important d’informer les professionnels de santé : médecins, kinésithérapeutes, ostéopathes, psychomotriciens, psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, ainsi que les professionnels de culture physique : les professeurs d’EPS, les éducateurs sportifs… sur les résultats objectifs que l’enseignement de la méthode Pilates obtient dans le cadre d’affections diverses : Pathologies musculaires et articulaires, obésité, diabète, allergies, troubles du vieillissement, pathologies de l’enfant et de l’adolescent ou encore l’accompagnement de la grossesse…

Cette technique largement intégrée et reconnue aux U.S.A et au Canada,
fait ses premiers pas en France.
La France souhaite collaborer à des projets d’études cliniques afin que la méthode Pilates puisse apporter sa modeste pierre à l’édifice de la santé publique.

L’originalité et l’efficacité de cette technique, permet de résoudre des difficultés physiques du sujet en réhabilitant le corps en tant que partenaire indispensable de la relation avec soi même, avec les autres et avec l’environnement.

Au cours de ce débat, nous pourrons mettre en évidence la complémentarité entre l’approche du Pilates pour la santé et les différentes spécialités thérapeutiques.

Nous vous accueillerons à 10h30 autour d’un café-croissant.

Contact presse : Véronique Miramond – veroespie@yahoo.fr
Tél : 06.70.01.51.11
Sandra Castel-sandra-castel@hotmail.fr