18 juin 2008

Trois petits riens pour garder la bonne humeur

Par ce temps changeant et pas franchement de saison, comment garder la bonne humeur ? Voici trois petits rien, volontairement glissables dans toutes les journées et toutes les maisons !
  • Commencez la journée par aérer votre maison, appartement ou autre chambre. En nous revigorant, l’air neuf rafraîchira nos idées et nous mettra d’attaque pour une nouvelle journée!
  • Ecoutez la musique. Et lorsque par chance votre tube préféré vient à passer, poussez le volume à fond ! Le temps d’une chanson, ça devrait être supportable pour les voisins et ça fait un bien fou. A user sans gêne en voiture ! Remède à utiliser avec parcimonie pour pas que le bien de l’esprit fasse le mal de l’ouie !
  • Marchez dès que vous le pouvez. Un pied devant l’autre, avalez les mètres et les mètres de goudron ou de sentiers si vous avez la chance d’en avoir près de chez vous. Laissez l’automatisme de la marche s’installer. Sans que vous le vouliez spécialement, votre tête partira à son tour où bon lui semble. En fin de course, il y aura probablement peu de lien entre le chemin qu’aura parcouru votre corps et celui qu’aurait effectué votre esprit ! Mais à croire l’expérience des grands marcheurs comme David Le Breton, Bernard Ollivier ou encore Théodore Monod, c’est en laissant les jambes nous porter que nos pensées vagabondent sur les chemins des plus belles découvertes, trouvent des solutions aux questions compliquées et des issues insoupçonnées à des problèmes épineux. A croire que l’abus de la marche soit bon pour la santé ! ;-)

3 juin 2008

La consolante : Gavalda nous entraine dans une spirale vertueuse, vers la lumière et l’espoir

Charles Balanda, architecte parisien de renom, brillant et cynique quadragénaire, vit une existence d’enlisement dans le travail et des obligations familiales. Le décor initial est sombre, l’homme – et pourtant ce n’est pas facile ! - encore plus. L’annonce de la mort d’une personne qui a beaucoup compté dans sa jeunesse précipitera la chute de cette forteresse fragile dans laquelle il s’est refugié. Alors, il manquera de se perdre dans ses souvenirs d’avant, dans ses pensées sombres du présent, dans son travail… En essayant d’affronter ce passé il trouvera une voie inespérée qui le mènera vers une nouvelle vie, lumineuse et joyeuse.
Ainsi, en jouant une consolante, une de ces parties dont on n’attend rien, notre héros retrouve l’espoir duquel naîtra à son tour une vie meilleure. Et nous, on suit ! Après avoir failli nous engluer dans ce démarrage dense en inertie, en résignation, en situations tristes et sentiments négatifs, Gavalda fait tirer à Ballanda la carte de la chance ! Par la même, elle nous donne l’espoir d’un destin analogue. Puis en peignant ce nouveau décor avec des couleurs vives, le baignant dans des éclats de rire (dont beaucoup enfantins) et le nourrissant des sentiments plus francs et plus seins, elle nous procure un sentiment de bien être, nous donne envie de surnager et de nous battre pour une issue heureuse à nos propres vies.
Je recommande sans hésitation ! N’ayez pas peur de ses 600 et quelques pages. Ni de son démarrage lent. Ni de son style d’écriture particulier. « La consolante » est un beau livre, car il dépeint (aussi) du beau dans des gens et dans leurs relations. Positif, car il suggère que toute vie puisse être redessinée si l’on s’en donne les moyens. De quoi passer un (long) bon moment ! ;-)