3 juin 2008

La consolante : Gavalda nous entraine dans une spirale vertueuse, vers la lumière et l’espoir

Charles Balanda, architecte parisien de renom, brillant et cynique quadragénaire, vit une existence d’enlisement dans le travail et des obligations familiales. Le décor initial est sombre, l’homme – et pourtant ce n’est pas facile ! - encore plus. L’annonce de la mort d’une personne qui a beaucoup compté dans sa jeunesse précipitera la chute de cette forteresse fragile dans laquelle il s’est refugié. Alors, il manquera de se perdre dans ses souvenirs d’avant, dans ses pensées sombres du présent, dans son travail… En essayant d’affronter ce passé il trouvera une voie inespérée qui le mènera vers une nouvelle vie, lumineuse et joyeuse.
Ainsi, en jouant une consolante, une de ces parties dont on n’attend rien, notre héros retrouve l’espoir duquel naîtra à son tour une vie meilleure. Et nous, on suit ! Après avoir failli nous engluer dans ce démarrage dense en inertie, en résignation, en situations tristes et sentiments négatifs, Gavalda fait tirer à Ballanda la carte de la chance ! Par la même, elle nous donne l’espoir d’un destin analogue. Puis en peignant ce nouveau décor avec des couleurs vives, le baignant dans des éclats de rire (dont beaucoup enfantins) et le nourrissant des sentiments plus francs et plus seins, elle nous procure un sentiment de bien être, nous donne envie de surnager et de nous battre pour une issue heureuse à nos propres vies.
Je recommande sans hésitation ! N’ayez pas peur de ses 600 et quelques pages. Ni de son démarrage lent. Ni de son style d’écriture particulier. « La consolante » est un beau livre, car il dépeint (aussi) du beau dans des gens et dans leurs relations. Positif, car il suggère que toute vie puisse être redessinée si l’on s’en donne les moyens. De quoi passer un (long) bon moment ! ;-)

1 commentaire:

Steph a dit…

Je l'ai lu également et tout autant apprécié.